Un bonnet rouge sur la tête, de grandes lunettes carré, Camille fait des allers-retours entre son bureau et les postes des résidents de son salon, qu’il co-gère avec Robin. Portrait.
Comment as-tu commencé dans le tatouage et pourquoi avoir ouvert ce salon ?
“Je n’avais pas du tout prévu d’ouvrir un shop. Après le confinement, mon rêve était de faire de la cuisine. Mais cuisiner comme métier, ce n’est pas la même chose que cuisiner pour ses amis. Finalement, l’opportunité d’ouvrir le salon s’est présentée avec Robin, et on a décidé de se lancer. Aucun regret, c’est une expérience incroyable.”
Pourquoi ce lieu, juste en face d’un sex shop ?
“Ce n’était pas calculé ! Le local nous a plu parce qu’il offrait énormément de potentiel. Il est grand, atypique, mais compliqué pour d’autres types de commerces. Avant nous, il y avait un magasin de luminaires, et encore avant, il faisait partie du sex shop avec des histoires de donjons à l’étage. C’était parfait pour nous : ça intrigue et ça colle à l’ambiance artistique qu’on voulait créer.”
Comment décrirais-tu votre manière de recruter les artistes du salon ?
“On cherchait avant tout des personnalités, des artistes avec une démarche sincère et forte. Quand on a rencontré Esteban, par exemple, c’était sa vision artistique qui nous a marqués. On cherchait quelqu’un qui avait plus qu’une simple technique. Pour nous, il s’agit de miser sur les gens, de leur donner un espace pour s’épanouir artistiquement.”
Quelle est votre approche pour gérer un shop aussi atypique ?
“Tout s’est fait en douceur, sans pression. On voulait un espace où chacun puisse travailler à son rythme et dans un cadre bienveillant. On n’est pas là pour être le shop le plus connu ou avec la plus grosse notoriété, mais pour offrir un environnement où l’on peut prendre le temps d’évoluer. Ce qui compte, c’est la cohérence entre les membres de l’équipe et l’atmosphère qu’on crée pour nos clients.”
Vous organisez aussi des événements dans ce lieu. Pourquoi ?
“On aime que le salon soit plus qu’un simple lieu de tatouage. On a organisé des performances, des kermesses, même des projections de courts-métrages. C’est une manière de partager nos passions avec les gens et de créer une communauté autour du shop. Ça permet aussi de montrer qu’on est ouverts à des expériences artistiques différentes, pas uniquement centrées sur le tatouage.”
Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui veut ouvrir son propre salon ?
“D’y aller progressivement et de ne pas se précipiter. Les débuts peuvent être intimidants, mais il faut prendre le temps de bien s’entourer et de créer un espace qui reflète vraiment ce qu’on veut. Pour nous, la clé a été de rester fidèles à nos valeurs et de garder une vision à long terme plutôt que de viser des résultats immédiats.”
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