Les tatouages hommages

C&V : Un jour tranquille au studio de tatouage, où les clients se font rares. Heureusement, Ptitoc et moi-même sommes là pour passer un bon moment ensemble, discuter un peu. Nous avons décidé de poser quelques questions à Ptitoc pour que les gens puissent mieux le connaître. Alors, tu as fait un apprentissage en tatouage ?

Ptitoc : Oui, j’ai fait un apprentissage. Ça s’est bien passé, mais le plus difficile a été de trouver mon style.

C&V : Comment as-tu découvert ton style ?

Ptitoc : J’ai commencé par essayer un peu de tout, mais je me suis vite rendu compte que j’étais plus à l’aise en dessinant des fleurs.

C&V : Intéressant. Avant cela, as-tu eu une période d’exploration par toi-même ?

Ptitoc : Oui, j’ai arrêté mes études et j’ai travaillé dans différents petits boulots avant d’acheter ma première machine à tatouer.

C&V : Quelle était cette première machine ?

Ptitoc : C’était une machine à bobine que j’ai achetée dans un pack pour apprentis.

C&V : Tu as donc commencé avec les techniques traditionnelles ?

Ptitoc : Oui, mais j’ai rapidement investi dans une meilleure machine. J’ai toujours préféré le confort des machines rotatives.

C&V : C’est intéressant de voir comment ton parcours a évolué. Parlons un peu de tes influences.

Ptitoc : Avant Instagram, j’étais plutôt porté sur le style traditionnel américain. Mais maintenant, je suis plus axé sur ma propre créativité.

C&V : Passons à un sujet plus profond. Comment perçois-tu le tatouage en tant qu’hommage ou mémorial ?

Ptitoc : Je pense que c’est plus qu’un simple dessin sur la peau. C’est une façon pour les gens de garder en mémoire ceux qu’ils ont perdus.

C&V : As-tu une expérience marquante dans ce domaine ?

Ptitoc : Oui, récemment j’ai tatoué le petit frère d’un ami décédé. C’était un moment très émouvant qui m’a fait réaliser l’impact que peut avoir un tatouage sur la vie des gens.

C&V : C’est une perspective profonde. Enfin, parlons de ta vie actuelle. Te sens-tu satisfait de ton travail et de ta vie en général ?

Ptitoc : Oui et non. Je gagne assez pour vivre confortablement, mais je ne me fais pas souvent plaisir.

C&V : Merci d’avoir partagé tout cela avec nous. Où peut-on te suivre sur les réseaux sociaux ?